Ensemble, préservons nos dunes

Chaque jour, les éléments naturels (vent, eau) façonnent nos 23 kilomètres plages. Des plages de sable blanc aux criques volcaniques, l’Agglo s’engage pour préserver son littoral en restaurant les milieux dunaires et en protégeant les écosystèmes des plantes envahissantes, en concertation avec les communes du littoral.

Notre Agglo a entrepris plusieurs chantiers, comme :

L’installation de ganivelles pour stabiliser les dunes et canaliser les accès aux plages, avec le soutien des communes littorales : Agde, Vias et Portiragnes

La plantation d’espèces méditerranéennes adaptées et l’élimination des espèces végétales exotiques envahissantes nuisibles à la végétation locale

L’expérimentation de dispositifs innovants pour contrer la houle lors des gros coups de mer

Des ganivelles pour préserver les dunes

Vous aurez sans doute remarqué en allant à la plage de drôles de clôtures. Il s’agit de ganivelles formées par l’assemblage de piquets de bois verticaux séparés par un espace plus au moins large. Installées sur nos dunes, ces structures aérées freinent la vitesse du vent et permettent au sable de se fixer. Les dunes peuvent ainsi se reconstituer malgré les intempéries.

Ce sont les agents de l’Agglo et les services techniques municipaux qui assurent conjointement leur mise en place ou leur entretien lorsqu’elles ont été fragilisées. Pour ne pas les déstabiliser et porter atteinte aux espèces qui se trouvent dans les dunes, mieux vaut s’installer à distance des ganivelles.

Attention : même lorsqu’il n’y a pas de ganivelles, je respecte les dunes et ne les piétine pas.
Les ganivelles sont essentielles pour garantir le maintien des dunes qui représentent un bon moyen de résilience face au phénomène d’érosion et de protection contre la submersion marine.

Préserver la biodiversité

Outre leur rôle de barrière naturelle contre les assauts du temps, les dunes abritent tout un écosystème qu’il convient de protéger, composé de nombreuses espèces (dont certaines protégées) telles que : l’Euphorbe péplis (plante annuelle qui tapisse le sol), l’Oyat des sables (graminée qui stabilise les dunes avec ses longues racines), le Gravelot à collier interrompu (espèce d’oiseau qui niche et se reproduit sur le littoral) ou encore le Psammodrome d’Edwards (lézard bien camouflé et très rapide).

Nos agents en action pour le littoral
A Portiragnes, début avril, nos équipes ont arraché des Yuccas glorieux et remplacé l’envahissante Herbe de la Pampa par la Canne de Ravenne, mieux adaptée au milieu méditerranéen et favorable aux plantes locales. D’autres opérations suivront à Portiragnes et Vias dans les mois à venir.





Ayons les bons réflexes :
• Rester sur les sentiers et ne rien prélever sur les plages
• Zéro déchet
• Crème solaire à filtres minéraux
• Pas de feu ni grillade
• Tenir ses animaux en laisse en veillant d’abord à ce qu’ils soient autorisés auprès de la municipalité
• Éliminer les plantes invasives chez soi (invmed.fr)

Les espèces envahissantes fragilisent les dunes
Responsables de 40% des extinctions d’espèces en 400 ans, les espèces végétales exotiques envahissantes sont introduites par l’Homme hors de leur milieu naturel et menacent les écosystèmes locaux. Cette pratique, qu’elle soit volontaire ou non, est interdite par la loi (Article L411-4 du Code de l’Environnement). Retrouvez la liste des espèces interdites en Occitanie sur invmed.fr

Parmi les espèces envahissantes de nos plages, vous reconnaitrez sûrement :

l’Ailante glanduleux qui élimine ses concurrents avec des substances chimiques

la Griffe de sorcière et le Yucca glorieux qui déstabilisent les dunes, n’ayant pas de système racinaire adéquat

Des dispositifs innovants

Pour stopper l’érosion et renforcer nos plages, l’Agglo anticipe et expérimente deux solutions inspirées de la nature.

Pegase, une première mondiale
Au large du Grau d’Agde, quarante pieux immergés atténuent la houle et stabilisent le sable en s’inspirant de l’écosystème de la mangrove. Le béton biogène employé sur une partie du dispositif favorise la biodiversité marine qui s’y est vite installée, la structure assurant aussi la protection des habitats marins.
Les premiers modules ont été mis en place en 2022. Afin de préserver durablement le littoral, une centaine de modules supplémentaires devraient être implantés fin 2025.

S-able, une barrière sous-marine
Sur 900 mètres, des filets ralentissent le flux sédimentaire provoqué par la houle, limitant ainsi l’érosion. Le sable s’accumule sur cette structure qui évoque une dune sous-marine, offrant un refuge aux jeunes organismes marins.

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