Confortement des digues de Pézenas : une étude pour définir le meilleur scénario de protection contre les inondations

12 juin 2023

Digues urbaines

La commune de Pézenas est exposée aux crues de la rivière Peyne et du fleuve Hérault. En vue de se protéger contre les inondations, les Piscénois ont dès le XIIIème siècle cherché à se protéger principalement de son affluent. Pour cela différents ouvrages d’endiguement ont été érigés sur le territoire communal et la Peyne a été canalisée dans sa partie urbaine.

Les digues de Pézenas sont actuellement classées par arrêté préfectoral au titre de la sécurité des ouvrages hydrauliques (classe C) et font l’objet d’un reclassement répondant aux évolutions réglementaires, en système d’endiguement.

Les digues de protection de la commune de Pézenas présentent aujourd’hui un état dégradé sur certains tronçons et nécessitent un confortement pour assurer aux populations une protection optimale face aux crues de la Peyne.

Afin de définir un scénario de protection, la Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée s’est adjointe les services du bureau d’étude ANTEA agréé « digues et barrages » par le ministère de l’Environnement, pour mener une étude coût-bénéfice.
Dans ce cadre plusieurs scénarios de protection ont été envisagés (chenal de dérivation, bassins écrêteurs de crue en amont de la commune, confortement des digues actuelles…) et comparés entre eux pour isoler l’aménagement le plus efficient.

Le choix s’est porté sur un confortement total de l’ensemble des digues existantes :
En rive droite : du pont de Caux jusqu’à l’A75 en incluant la mise en place d’un batardeau au niveau du gué chemin de la Barque
En rive gauche : Avenue Carrion de Nizas jusqu’à l’aval de la voie SNCF

Sur la base de ce scénario, la CAHM, va recruter un maître d’œuvre à l’automne 2023 pour affiner l’étude puis accompagner les travaux de reprise des digues de protection.

Montant de l’étude : 52 225,00 euros HT

L’étude coût-bénéfice a été subventionnée par le Feder (Europe) 20%, la Région 10% et l’Etat 50% via le fond Barnier.



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